Arrêt nº 4A 542/2012 de Tribunal Fédéral, 24 janvier 2013

Date de Résolution24 janvier 2013

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Bundesgericht

Tribunal fédéral

Tribunale federale

Tribunal federal

{T 0/2}

4A_542/2012

Arrêt du 24 janvier 2013

Ire Cour de droit civil

Composition

Mmes et M. les Juges fédéraux Klett, présidente, Corboz et Niquille.

Greffier: M. Ramelet.

Participants à la procédure

  1. Hoirie de Monsieur X.________, soit pour elle:

    A.X.________,

    B.X.________,

    C.X.________,

    D.X.________,

  2. D.X.________,

    tous représentés par Me François Membrez,

    recourants,

    contre

    H.Z.________ et F.Z.________, représentés par Me Daniel Tunik,

    intimés.

    Objet

    vente immobilière,

    recours contre l'arrêt de la Cour de justice du canton de Genève, Chambre civile, du 11 juillet 2012.

    Faits:

    A.

    X.________ était propriétaire de plusieurs parcelles à ... (GE), notamment la parcelle N° 1 d'une surface de 2'935 m2.

    Par acte notarié du 5 octobre 2000, X.________ a accordé à M.________ un droit d'emption sur une surface de 1'286 m2 à détacher de la parcelle N° 1, correspondant à la sous-parcelle N° 2. Le droit d'emption permettait d'acquérir la sous-parcelle pour le prix de 400'000 fr. pendant une durée initiale d'une année, prolongée par la suite, en dernier lieu jusqu'au 21 décembre 2007. Il a été convenu que ce droit d'emption était cessible.

    Par acte notarié du 16 octobre 2002, M.________ a cédé son droit d'emption, pour le prix de 50'000 fr., aux époux H.Z.________ et F.Z.________.

    Le 27 novembre 2002, un architecte a évalué l'ensemble de la parcelle N° 1 à 3'425'000 fr., soit 1'425'000 fr. pour la parcelle N° 2 (ou N° 1 A) et 2'000'000 fr. pour les parcelles N°s 3 et 4 (ou N°s 1 B et 1 C).

    Par avis du 5 septembre 2003, l'office des poursuites a annoncé que, pour une créance indépendante des faits relatés ci-dessus, les immeubles inscrits au registre foncier au nom de X.________, soit notamment l'ensemble de la parcelle N° 1, seraient vendus aux enchères publiques le 18 novembre 2003. L'estimation de l'office pour la parcelle N° 1 se montait à 1'700'000 fr. (et non 3'425'000 fr. comme l'avait évalué un architecte le 27 novembre 2002).

    Dans ces circonstances particulières, une négociation s'est ouverte entre X.________ et son fils D.X.________, d'une part, et les époux Z.________, d'autre part. Chacune des parties était assistée d'un avocat. X.________ et D.X.________ avaient pour conseil l'avocat T.________.

    Le 7 novembre 2003, une convention a été conclue entre les époux Z.________ d'une part et X.________ et D.X.________ d'autre part. Selon cette convention, les époux Z.________ (qui disposaient du crédit nécessaire pour obtenir un prêt bancaire) s'engageaient à payer à l'office des poursuites le solde réclamé, soit 1'336'887 fr. 15. Ce versement devait être considéré comme un prêt aux consorts X.________. Parallèlement, les époux Z.________ exerçaient le droit d'emption qui leur avait été cédé et acquéraient la parcelle N° 2 pour le prix convenu, soit 400'000 fr. Ce prix devait être acquitté à raison de 100'000 fr. en mains du notaire et à raison de 300'000 fr. par imputation sur le montant du prêt, de sorte que les consorts X.________ reconnaissaient devoir aux époux Z.________ la somme de 1'036'887 fr. 15 (1'336'887 fr. 15 ./. 300'000 fr.). Cette somme leur était prêtée par les époux Z.________ au taux de 4 % l'an et devait être remboursée après une durée maximale d'un an. Après cette échéance, la somme due devait porter intérêt au taux légal de 5 % ou au taux bancaire appliqué aux époux Z.________ si celui-ci était alors plus élevé.

    Cette convention du 7 novembre 2003 a été signée par les époux Z.________ et par D.X.________ en son nom et pour le compte de X.________, qui avait délivré à son fils une procuration à cet effet.

    Par acte notarié du 11 novembre 2003, X.________ a vendu aux époux Z.________ la parcelle N° 2 pour le prix de 400'000 fr. L'acte, instrumenté par le notaire R.________, a été signé par X.________ lui-même.

    En novembre 2003, les époux Z.________ ont versé, par l'intermédiaire du notaire, le montant de 1'336'887 fr. 15 à l'office des poursuites, de sorte que la vente aux enchères forcée des parcelles a été annulée.

    En garantie de leur prêt, les époux Z.________ ont obtenu des consorts X.________ deux cédules hypothécaires, l'une portant sur la parcelle N° 3 et l'autre sur la parcelle N° 4.

    Le 15 novembre 2004, l'avocat des époux Z.________ a mis en demeure X.________ et D.X.________ de rembourser le prêt avec les intérêts.

    Les époux Z.________ ont introduit contre X.________ et D.X.________ des poursuites ordinaires et des poursuites en réalisation de gage; ils ont obtenu la mainlevée des oppositions faites. Ils ont cependant retiré ces poursuites le 7 août 2006 à la suite d'un nouvel accord intervenu entre les parties le 20 décembre 2005. Il était alors envisagé que la parcelle N° 5, issue d'une fusion des parcelles N°s 3 et 4, soit vendue à une société anonyme; les époux Z.________ tenaient à ce que le produit de cette vente serve en priorité au remboursement de leur créance.

    Cette nouvelle convention, datée du 20 décembre 2005, a été conclue entre les époux Z.________, X.________ et D.X.________ ainsi que la société anonyme qui devait acquérir la parcelle N° 5. Les consorts X.________ reconnaissaient être conjointement et solidairement débiteurs envers les époux Z.________ d'un montant total de 1'143'304 fr. 02. Il était prévu une mutation parcellaire, la radiation des droits d'emption inscrits en faveur de M.________, le désintéressement partiel des époux Z.________ au moyen d'un prêt bancaire octroyé aux consorts X.________, une promesse d'achat-vente entre la société et les consorts X.________ pour la parcelle N° 5, le produit de cette vente devant être affecté en priorité au remboursement de la dette des consorts X.________ envers les époux Z.________, et l'octroi d'un crédit additionnel aux consorts X.________ pour régler définitivement le solde de leur dette à l'égard des époux Z.________, après la vente immobilière et la constitution de deux cédules hypothécaires.

    Par acte notarié du 20 décembre 2005 et du 18 janvier 2006, instrumenté par la notaire S.________, X.________ et D.X.________ se sont engagés irrévocablement à affecter prioritairement le produit de la vente de la parcelle N° 5, dès sa vente définitive réalisée, au remboursement de la dette contractée conjointement et solidairement entre eux envers les époux Z.________. Le 28 décembre 2005, une somme de 110'000 fr. a été remboursée aux époux Z.________ par l'intermédiaire d'une banque.

    Par acte des 15 et 21 mars 2006 dressé par la notaire S.________, D.X.________, agissant au nom et pour le compte de X.________, s'est engagé à constituer une cédule hypothécaire grevant la parcelle N° 5 en faveur des époux Z.________. Cette cédule a été établie le 23 mars 2006 et remise aux époux Z.________.

    La parcelle N° 5 n'a finalement pas été vendue à la société anonyme.

    X.________ est décédé le 23 janvier 2008...

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